Dans l’immobilier neuf, les frais de notaire représentent 2 à 3 % du prix de vente. Les débours ont un coût constant : les impôts et les taxes sont exclusivement composés de la taxe de publicité foncière. Elle représente 0,7 % du prix de vente hors taxes. La rémunération du notaire est également inférieure pour un logement neuf et s’établit à 0,5 % du prix d’achat au-delà de 30 000 euros. Vous pouvez demander une remise à votre notaire lorsque le prix d’acquisition dépasse 150 000 euros.
Il est important de savoir que pour être considéré comme neuf, le bien immobilier en question doit soit être associé à un achat en Vefa (Vente en Etat Futur d’Achèvement), ou à un logement de moins 5 ans n’ayant jamais été habité, ou avoir été entièrement refait à neuf suite à d’importants travaux de rénovation de structure.
Les frais de notaire sont plus élevés pour l’achat d’un bien immobilier ancien. Ils représentent en effet 7 à 8 % du prix de vente. Les droits de mutation (entre 5 et 6 % du prix d’acquisition), dont le montant varie selon les départements, résultent de la somme d’un droit départemental (4,5 % du prix du bien), d’une taxe additionnelle en faveur de la commune (1,2 %), de frais reversés à l’Etat et de la sécurité immobilière (0,1 %). Viennent s’ajouter les débours, qui contiennent les coûts liés à la publicité de la vente, et la rémunération du notaire, dont le tarif est de 0,8 % pour la tranche supérieure à 60 000 euros.