Grâce au dispositif Malraux, les contribuables profitent d’un avantage fiscal calculé en fonction des dépenses de restauration engagées. Tous les travaux de rénovation ne sont cependant pas comptabilisés pour cette réduction d’impôt.
Les dépenses éligibles à la défiscalisation Malraux
Les dépenses prises en compte dans le calcul de la réduction d’impôt Malraux sont :
- Les travaux permettant de procéder à la restauration complète (extérieure et intérieure) de l’immeuble (changement de la toiture, reconstitution des murs extérieurs, etc.);
- Les travaux imposés par l’autorité publique;
- Les travaux de réhabilitation d’un immeuble afin qu’il acquière ou retrouve son usage d’habitation (transformation des combles, des parties communes, etc.);
- Les travaux de mise en conformité (rénovation électrique, accès aux personnes handicapées, lutte contre l’amiante, etc.);
- Les primes d’assurance (article 31 du code général des impôts);
- Les frais de gestion et de rémunération des concierges.
Le montant des dépenses donnant droit à la défiscalisation Malraux ne peut excéder 400.000€ sur une période quatre ans.
Un avantage fiscal attractif
La réduction d’impôt mise en place par la loi Malraux est particulièrement intéressante (article 199 tervicies du code général des impôts). Elle s’élève à :
22% des dépenses éligibles à ce dispositif lorsque l’immeuble se trouve dans un site patrimonial remarquable (SPR) couvert par un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine (PVAP), ou lorsque la restauration est reconnue d’utilité publique;
30% des dépenses si le bien rénové est situé dans un SPR couvert par un plan de sauvegarde et de mise en valeur (PSMV), ou dans des quartiers dégradés dépendant du programme national de requalification des quartiers anciens dégradés (PNRQAD), ou d’une convention pluriannuelle pour la rénovation urbaine.