Toute hausse ou baisse des charges et des aides influence obligatoirement les finances des ménages. Cependant, deux mesures en particulier touchent directement l’investissement immobilier.
La hausse du plafond des taux de crédit immobilier
Les taux d’usure, c’est-à-dire les seuils au-delà desquels la loi interdit de prêter, connaissent leur seconde hausse consécutive. Au 1er octobre, le plafond est fixé à 2,68% pour un prêt à taux fixe sur 20 ans, contre 2,57% au trimestre précédent. Les prêts souscrits pour une durée inférieure, quant à eux, voient leur taux d’usure passer de 2,40% à 2,58%. Ces plafonds, définis à l’origine pour protéger les emprunteurs, ont pourtant parfois un impact négatif. En effet, ils compliquent l’accès aux prêts pour les profils les plus fragiles. Cependant, les taux de crédit immobilier restent actuellement à des niveaux historiquement bas, en raison notamment de la crise économique.
La revalorisation poussive des aides au logement
C’est la dernière mesure susceptible d’influencer le budget immobilier en 2020-21, du moins pour les foyers modestes. Le gouvernement a annoncé une hausse minime de 0,3% sur toutes les aides au logement, à savoir :
- L’APL (aide personnalisée au logement), accessible aux locataires, mais aussi aux accédants à la propriété et aux résidents en foyer;
- L’ALF (allocation de logement familiale), réservée aux locataires selon leur situation de famille;
- L’ALS (allocation logement sociale), versée aux locataires et résidents en foyer qui n’ont droit à aucune des deux aides précédentes.
Cette revalorisation timide, identique à celle des prestations familiales, reste cependant bien en-dessous de l’inflation. Son impact réel sur le budget des ménages, à plus forte raison sur les projets d’achats de logement, reste donc sans doute insignifiant.
Pour en savoir davantage sur l’investissement immobilier et le secteur de la pierre en général, découvrez notre page Facebook.