Le ralentissement du secteur de la construction et l’absence de renouvellement de l’offre ont fait grimper les prix. L’immobilier neuf devient un produit rare et cher, en région parisienne comme en province.
Investir dans l’immobilier neuf coûte plus cher
Les grandes villes affichent une augmentation vertigineuse des prix de l’immobilier neuf. À Lyon par exemple, il faut désormais compter près de 40.000€ de plus qu’il n’y a six mois, pour un appartement neuf T3. Lille est également victime du ralentissement de la construction. Le 3 pièces neuf a augmenté en moyenne de 25.000€ en 6 mois. D’autres villes, comme Toulouse ou Montpellier, ont vu bondir leurs prix, avec une hausse de 7.000 à 8.000€ en moyenne. Malgré les taux de crédit au plus bas, cela représente pour les investisseurs un effort de trésorerie important avec des mensualités qui augmentent de plus de 12% sur les emprunts étalés sur 20 ans. Ce phénomène n’est pas nécessairement constant en périphérie urbaine ; par ailleurs, il existe quelques rares secteurs où les prix sont très compétitifs.
Quelques rares bulles de baisse de prix
L’immobilier neuf affiche traditionnellement des prix 20% plus chers que dans l’ancien. Pourtant, certaines localités situées en périphérie des grandes villes proposent des produits neufs au prix de l’ancien. Selon une étude menée par le groupe Se loger, aux abords des grandes métropoles françaises, l’écart de prix est parfois minime entre le neuf et l’ancien. On relève par exemple une différence de seulement 10% à Rillieux-la-Pape, à proximité de Lyon. De même, autour de Bordeaux, l’écart n’est parfois que de 2%. Dans la majorité des cas cependant, la tendance est à l’augmentation du prix du neuf en 2020. Mais investir dans l’immobilier neuf présente de nombreux avantages avec des frais de notaire spécifiques ou des dispositifs incitatifs comme la loi Pinel.
Pour vos investissements immobiliers, informez-vous en temps réel sur notre réseau Twitter.