Pour renoncer à la vente sans pénalités, l’acquéreur doit obligatoirement se rétracter pendant le délai légal de 10 jours dont il dispose ou en s’appuyant sur l’une des conditions suspensives incluses dans le compromis de vente.
En revanche, si l’acheteur se rétracte sans motif valable ou sans motif prévu au préalable dans le contrat, le vendeur à le droit de conserver l’indemnité d’immobilisation. Il peut également réclamer des dommages et intérêts pour la non conclusion abusive de la vente ou obliger l’acheteur à conclure la vente.
Dans le cadre d’un refus non justifié, le tribunal compétent pourrait même contraindre l’acquéreur à se rendre chez le notaire sous astreinte pour signer l’acte de vente définitif. Ce cas de figure reste néanmoins très rare dans la mesure où le compromis de vente contient habituellement une clause pénale prévoyant dans ce cas l’annulation de la vente et l’indemnisation du vendeur.